Eh non... Alors il y avait un petit piège !

Car si Georges Bidault a été ministre des affaires étrangères avant et après Robert Schuman, c’est ce dernier, en sa qualité de ministre des affaires étrangères, a signé pour la France, le 4 avril 1949, le Traité de l’Atlantique Nord.
Un beau symbole de la Communauté Euro-Atlantique, n’est-ce pas ?

https://www.cvce.eu/obj/signature_du_traite_de_l_atlantique_nord_washington_4_avril_1949-fr-be83fb98-ab6c-469d-a6fa-8a11214ccede.html

Les enseignements dispensés à l’école du SHAPE sont dispensés aux civils et militaires de l’OTAN, et pas seulement !
Ils sont ouverts aussi à ceux des pays partenaires, et des contacts avec des organisations civiles comme la Croix Rouge ont permis de proposer aussi des formations à d’autres publics
Pour plus d’infos : https://www.nato.int/docu/manuel/1998/250.htm

L’article 4 peut être qualifié d’outil de diplomatie préventive, en favorisant la consultation.
Et depuis la signature du traité de Washington, il a été fait appel 7 fois à cet article :
- 5 fois par la Turquie : en 2003 (conflit en Irak voisin), deux fois en 2012 (Syrie), en 2015 (attentats), en 2029 (Syrie)
- En mars 2014 par la Pologne (Russie - Ukraine)
- En février 2022 par la Bulgarie, la Tchéquie, l’Estonie, la Lettonie, la Lituanie, la Pologne, la Roumanie, la Slovaquie (Russie - Ukraine)

https://www.nato.int/cps/fr/natohq/topics_49187.htm#:~:text=La%20consultation%20renforce%20la%20dimension,%C3%A0%20%C3%A9viter%20un%20conflit%20militaire.

La réglementation ITAR est un ensemble de règlements concernant le trafic d’armements (International Traffic in Arms Regulation), élaborée par l’administration des Etats-Unis.
Néanmoins, la liste des équipements concernés est assez large, du fait de la nature « duale » de certains équipements. Et des composants « civils » de certains matériels militaires.
Et par ailleurs, cette réglementation est extra-territoriale : elle s’applique partout où le matériel se trouve…
Pour plus d’informations : https://www.defense.gouv.fr/sites/default/files/ministere-armees/Prospectez%20le%20march%C3%A9%20de%20d%C3%A9fense%20am%C3%A9ricain%20en%20appliquant%20les%20r%C3%A9glementations%20en%20mati%C3%A8re%20de%20contr%C3%B4le%20des%20exportations%20%28ITAR%20et%20EAR%29.pdf

Le Collège de Défense de l’OTAN a été fondé à Paris, en 1951.
Comme d’autres organismes que notre pays accueillait avant le retrait du commandement intégré et - surtout - la demande que les unités non françaises quittent le territoire.
Ce qui était bien plus que le retrait du commandement intégré…
Ce collège interallié s’est donc installé à Rome…

Eh non.

Et c’est à Serge Barcellini, le Président-Général du Souvenir Français que nous devons cette découverte ! Car nous l'ignorions aussi jusqu'il y a peu.
Il y a eu à Verdun une très importante implantation de l’OTAN jusqu’au retrait de la France du commandement intégré et des troupes de l’Alliance.
A Fontainebleau, c’était un peu plus connu.
Et Dijon, donc ? Avec sa base aérienne, nous vous avions donc posé un petit piège car nombre de bases aériennes françaises ont été des bases OTAN. Mais pas Dijon, qui existait avant : depuis 1914 !
Dijon était donc la bonne réponse (même si on peut considérer que la France faisant partie de l’Alliance, c’était une base OTAN… mais pas aux termes de l’organisation propre)

Alors, si la guerre de Corée a eu une influence déterminante sur la croissance et l'élargissement de l'OTAN, le premier engagement militaire de l'Atlantique, comme organisation, a eu lieu en 1994, dès la guerre en Bosnie-Herzégovine.

En 1995, à la suite des accords de paix dits "de Dayton", elle a déployé l'IFOR (Implementation Force), puis la SFOR (Stabilisation Force) un an plus tard.

Et en effet en Afghanistan également, à partir de 2003.

Mais ce n'était pas la première fois.

Le cercle représente l’unité et la coopération;
La rose des vents la route vers la paix sur laquelle les pays membres se sont engagés;
Le bleu de l’océan atlantique.
Alors, la 3e était un peu un piège car on peut considérer la rose des vents comme une boussole, et l’océan, même hors de l’Atlantique, est aussi bleu. Mais le cercle est celui de l’alliance et pas celui du globe terrestre 🤗
La 2e réponse était donc la bonne.

Eh non, c'est là encore une initiative française.
Créée en 1961 à l’initiative de Pierre Messmer, ministre des Armées du général de Gaulle, la NATO Tiger Association regroupe les unités des armées de l’air des pays de l’Alliance qui comportent un tigre (mais aussi d’autres félins) dans leurs couleurs.
Son objet : promouvoir la solidarité entre les forces armées de l’Alliance Atlantique.
Elle organise chaque année une rencontre à l’occasion de laquelle les spectateurs peuvent admirer les livrées des appareils (avions et hélicoptères), mis en valeur pour l’occasion

Et pourtant...

A la suite des attentats du 13 novembre 2015, la France a activé l'article 42.7, en demandant l'aide des autres Etats européens, lors de la réunion du Conseil des Affaires Etrangères du 17 novembre.
Plusieurs européens soutiendront les opérations au Levant :
- En Syrie : Allemagne, Belgique, Royaume-Uni
- En Irak : Allemagne, Belgique, Finlande, Italie, Lettonie, Lituanie, Pays-Bas, Royaume-Uni, Suède.
Et dans une résolution adoptée le 21 janvier, les députés au Parlement européen réunis en session plénière ont estimé que cette coopération devait servir d'incitation à renforcer la sécurité et la défense européenne, et ont plaidé pour un rôle accru des institutions européennes.
Les mêmes pays, et d'autres, interviendront avec nous au Mali dans le cadre de la politique européenne de sécurité et de défense commune : Allemagne, Belgique, Finlande, Italie, Lettonie, Lituanie, République Tchèque, Slovaquie, Slovénie.
N'oublions pas !

Eh bien, la réponse était la 3e.
Car participent à l’ Assemblée parlementaire de l'OTAN (initialement « Assemblée de l’Atlantique Nord ») les parlementaires des pays membres, en effet. Mais aussi des représentants de pays candidats à l’OTAN, de pays associés, de l’Union Européenne, de partenaires et d’assemblées interparlementaires…
Aujourd’hui, ce sont 281 parlementaires qui débattent au sein de cette assemblée !

Pour plus d'informations : https://www.nato.int/cps/fr/natohq/topics_50080.htm

L’Assemblee parlementaire a été créée en 1955.
Certains disent d’ailleurs qu’elle l’a été sur les recommandations des associations nationales qui constituaient l’Association du Traité Atlantique - Atlantic Treaty Association, née en 1954, et qui souhaitait que soit prolongé dans le domaine parlementaire les échanges fructueux qu’ils menaient dans leur enceinte associative…
Un ensemble d’associations des pays membres comme la nôtre 🙂

Alors, s'il est vrai que les bases américaines ont marqué les souvenirs et le territoire - ne serait-ce que parce que la plupart d'entre elles ont été utilisées ensuite par l'armée française, d'autres de nos alliés ont implanté des bases militaires en France.

Et ce sont les Canadiens, avec deux implantations, à Marville dans la Meuse et Grostenquin en Moselle.

Pour en savoir plus : https://fresques.ina.fr/panorama-grand-est/fiche-media/GRDEST00307/les-bases-canadiennes-de-l-otan-en-lorraine.html

Alors ce qu’on appelle, au sein de l’Alliance Atlantique (car il y a d’autres « quad » dans d’autres organisations), le « Quad », c’est un rassemblement informel mais habituel et très reconnu de quatre pays.
Leurs échanges préalables permettent de poser quelques bases de consensus qui sont ensuite élargies à d’autres, et progressivement aux 32 pays membres, en configuration formelle.
Ces 4 pays sont les trois pays qui possèdent l’arme nucléaire (États Unis, France, Royaume Uni), et l’Allemagne au titre de sa puissance économique. Alors, les évolutions de notre Europe font que les équilibres ont changé, et que ce « quad » est désormais amené à ouvrir très vite ses échanges à d’autres.
Mais la tradition demeure.
Quant aux autres possibilités évoquées, ces rassemblements informels existent également, avec d’autres noms…
Car le consensus à 32 se construit toujours en s’appuyant progressivement sur des cercles plus restreints 🤗

La réponse était la 3e.

En 1943, les bureaux d’études Messerschitt s’installent à Oberammergau, dans une caserne inoccupée depuis le départ des troupes qui y ont été formées. Les ingénieurs habiteront pour la plupart au village, et le PDG au château voisin.
Alors que la fin de la guerre approche, un complexe souterrain est construit.
Les alliés trouveront en avril 1945, dans les bâtiments et l’usine souterraine, plusieurs prototypes : Me 109 et Me P.1101 notamment, qui serviront au développement de plusieurs chasseurs américains.
Les Français découvriront plus tard, dans le monastère proche, d’autres plans qu’ils utiliseront aussi.
Werner Von Braun passera aussi par le complexe d’Oberammergau en avril 1945 avant d’être capturé par les Américains début mai, à quelques kilomètres de là.

L’Article 1 du traité de Washington stipule que « Les parties s’engagent (…) à s’abstenir dans leurs relations internationales de recourir à la menace ou à l’emploi de la force de toutes manière incompatible avec les buts des Nations Unies ».
Alors, ce qui est intéressant, c’est que cette indication ne concerne pas uniquement les signataires mais toutes les parties prenantes - tout en reconnaissant (c’est l’article 7) la prééminence des Nations Unies - et notamment du Conseil de sécurité.
Alors, quelle était la bonne réponse ?
Ce n’est pas explicitement évoqué dans le Traité (réponse 3).
Mais on peut aussi considérer que c’est autorisé dans certains cas, sous réserve du mandat du Conseil de sécurité ? 🤔
Ou est-ce totalement (parce qu’implicitement) proscrit ? 😄
Nous sommes taquins… beaucoup de nos questions visent à nous interroger, car il n’y a pas toujours une réponse précise !

Eh bien, le centre d'excellent de l'OTAN dédié aux changements climatiques et à la sécurité est basé au Canada, et plus précisément à Montréal.

https://www.nato.int/cps/fr/natohq/topics_91048.htm

Et pourtant !

La Suisse est membre du Partenariat pour la Paix, un dispositif OTAN, et ceci depuis 1996.
Et à ce titre, elle participe pleinement à des entraînements et opérations OTAN

Eh non, l’OTAN a deux langues officielles : le français et l’anglais.
Concrètement, cela veut dire que les francophones peuvent très aisément postuler aux offres d’emploi au sein de l’Alliance.
Car dans la plupart des cas, il convient de maîtriser une des deux langues, et d’avoir une connaissance pratique de l’autre !

Eh bien, c'était Raymon Aron !
Dans son "Discours aux étudiants allemands", publié dans la revue Preuves en 1952.
Nous reviendrons sans aucun doute vers vous, dans nos publications et événements, avec les textes de ce grand esprit - et spectateur engagé - qu'était Raymond Aron.

Le mandat initial du Secrétaire général de l'OTAN est de 4 ans.
Mais celui-ci peut être prolongé à la discrétion du Conseil de l'Atlantique Nord (avec une décision consensuelle, rappelons-le).
Ainsi, le mandat de Jens Stoltenberg a duré 10 ans, en étant prolongé 4 fois.

La réponse était donc a priori la 2e, mais on pouvait considérer que la 3e était juste également 😇 🤗

(mais cette interface ne permet que de sélectionner une seule bonne réponse...)

SACEUR est un des deux grands commandements militaire, avec SACT. Donc ce ne pouvait être le/la…
Le Conseil de l’Atlantique Nord est l’organe de décision politique.
Et donc, la plus haute instance militaire de l’OTAN est le Comité militaire.
Y siègent les représentants militaires de chaque pays membres (sauf l’Islande qui n’ayant pas d’armée est représentée par un civil).
Depuis janvier 2025, le président du comité militaire est l’amiral Giuseppe Cavo Dragone (Italie).
Le représentant militaire français est le général de corps d’armée Jérôme GOISQUE.

Les centres d'excellence sont des organismes militaires internationaux qui forment des responsables et des spécialistes des pays membres de l'OTAN, mais aussi des pays partenaires.
Il y a à ce jour 30 centres d'excellences accrédités par l'OTAN.
Deux d'entre eux se situent en France :
- Celui dédié à la préparation aux opérations aériennes (l'ancien CASPOA), près de Lyon;
- Celui dédié à l'espace, à Toulouse.

Ce n'était pas facile...

Comme le décrit Christelle Calmels dans sa thèse consacrée à la France et l’OTAN, la question nucléaire est abordée régulièrement par notre pays avec ses alliés. Et en particulier lors de multiples événements, comme des visites des installations nucléaires ou des réunions associatives.

Ces fameux « Sommets de l’OTAN » sont des réunions du Conseil de l’Atlantique Nord, et ceci au niveau le plus élevé.
Mais il faut noter qu’ils ne sont pas organisés à fréquence régulière, de façon « administrative » (sans notion péjorative), mais bien plutôt « politique », en fonction de l’évolution du monde et des problématiques.
Et c’est pourquoi leur fréquence est un indicateur précieux quant à la « stabilité » de notre monde.
Leurs dates : 1957, 1974, 1975, 1977, 1978, 1982, 1985, 1988, mai 1989, décembre 1989, 1990, 1991, 1994, mai 1997, juillet 1997, 1999, mai 2002, novembre 2002, 2004, 2005, 2006, 2008, 2009, 2010, 2012, 2014, 2016, 2018, 2021, février 2022, mars 2022, juin 2022, 2023, 2024…
Et les 24 et 25 juin 2025…

Eh bien, la réponse était 1967 !!!
Eh oui, cette phrase qui a conservé toute son actualité a maintenant presque 60 d’âge !
Et c’est Paul-Henri Spaak, alors président de l’ Atlantic Treaty Association - ou Association du Traité Atlantique - qui l’a prononcée le 11 septembre 1967 à Luxembourg, en ouverture de l’assemblée générale de l’association.
Paul-Henri Spaak ? C’était un homme d’état belge, Premier ministre de 1967 à 1969. Secrétaire général de l’OTAN - NATO de 57 à 61.
Très engagé aussi dans la construction européenne - un des bâtiments de l’Union Européenne à Bruxelles porte son nom.

Alors, l'EuroCorps a formellement été créé en novembre 1993 à Strasbourg.

Mais le conseil de défense et de sécurité franco-allemand avait été créé dès 1989, et la brigade franco-allemande, qui a été intégrée à l'EuroCorps, était opérationnelle en 1991.

Depuis 2019, l'espace est reconnu par l'OTAN comme un milieu pleinement opérationnel. Au même titre que le terrestre, le maritime, l'aérien et le cyber.
Et l'Alliance a adopté une politique spatiale.
Pour en savoir plus : https://www.nato.int/cps/fr/natohq/topics_175419.htm

Eh non.. Peut être était-ce parce qu’il y avait un petit piège dans la formulation.
L’Article 5 prévoit qu’une attaque contre un des membres de l’Alliance est considérée comme une attaque contre tous… et que chaque membre prendra les mesures qu’il juge nécessaires…
Il n’y a pas de limite géographique dans l’article 5, que ce soit quant au lieu de l’attaque comme à celui des « mesures nécessaires ». Mais il y en a dans l’article 6 quant au territoire ou aux forces attaquées.
Et c’est au titre de l’article 5 que des actions ont été engagées par des pays de l’Alliance à la suite des attaques du 11 septembre 2001.
La réponse à la question qui concernait les actions de l’Alliance était donc « sans limitation »

https://www.nato.int/cps/fr/natohq/topics_110496.htm

Eh non, le Collège de Défense OTAN est bien installé à Rome !

A Oberammergau, c'est l'Ecole de l'OTAN/SHAPE.

Mais Stavanger abrite également un organisme de formation de l’Alliance : le Joint Warfare Center !

Eh non...

Évidemment, il y avait un piège !
Et comme toutes les grandes structures, l’OTAN a une organisation un peu complexe…
Que nous vous ferons découvrir au fur et à mesure de ce quizz et de nos activités.
En tous cas, pour les 3 JFC OTAN, la réponse est :
Norfolk (USA), Brunssum (NL), Naples (IT)

Eh non... Aussi surprenant que cela puisse paraître pour nos organisations françaises, les décisions se prennent par consensus !
Un joli sujet d’inspiration, n’est-ce pas ?

C'est raté, car la réponse était oui ! C’est en effet prévu depuis les accords dits de Berlin Plus, adoptés en 1999 au sommet de l’OTAN.
Ils prévoient que sont mis à la disposition de l’Union Européenne les moyens de l’Alliance si celle-ci n’est pas engagée militairement.
Et à cette fin, l’adjoint au Saceur est européen.

https://www.assemblee-nationale.fr/dyn/opendata/RINFANR5L15B0719.html

Eh bien, c'est une phrase de Jean Monnet... dans une note de réflexion en date du 3 mai 1950, citée par Gérard Bossuat et Philippe Vial dans leur article "De la surenchère atlantiste à l’option européenne : Monnet et les problèmes du réarmement occidental durant l’été 1950", dans Bossuat, Gérard, et Andreas Wilkens, éditeurs. Jean Monnet. Éditions de la Sorbonne, 1999, https://doi.org/10.4000/books.psorbonne.47178.

Eh bien, suite à des débats compliqués, le Parlement français n’a pas ratifié ce traité pourtant signé à Paris… la CED n’a donc jamais existé…
Jenny Raflik Grenouilleau rappelait cependant à l’occasion du #PDSF2025 que l’Italie n’était pas non plus très favorable, attendant le refus français…

Eh, non : DIANA, c’est l’accélérateur d’innovation de défense pour l’Atlantique Nord.
74 entreprises ont été sélectionnées pour l’année 2025 après un appel à projets.
Elles bénéficieront d’un financement de 100.000 euros et de formations et d’un environnement de tests.
Nous avons identifié (au moins, pardon pour les autres si nous les avons oubliées) sept entreprises françaises parmi elles :
Akheros : https://akheros.com/fr/
AI Verse : https://ai-verse.com/
Manitty : https://www.manitty.com/
Gamma Pulse : https://www.gamma-pulse.com
Belmont Diagnostics : https://belmontdiagnostics.com/
STARNAV : https://www.starnav.fr/site/fr/home/
Reaction Dynamics : https://www.reactiondynamics.space/

Serez-vous parmi les candidats au prochain appel à projets ?
Pour en savoir plus : https://www.diana.nato.int/about-diana.html

Ou contactez-nous !

Non... La mission Aigle, c’est un déploiement de forces multinationales de l’OTAN en Roumanie.
Et en dépit du nom, c’est un dispositif terrestre : plus de 1500 soldats engagés dans ce bataillon dont la France est la nation cadre.
Un État-major, des forces terrestres et un système de défense sol-air.
Et pour en savoir plus, écoutez l’épisode du Collimateur animé par Alexandre Jubelin qui recevait le Colonel Jean Michelin qui assurait jusqu’il y a quelques semaines le commandement de ce dispositif !

Alors, et c'est encore à la thèse de Christelle Calmels, qui rappelait cet épisode, que nous devons cette question 😉 🤗
Car elle décrit le processus qui a conduit à rejoindre le commandement intégré... Un long processus engagé pendant la présidence de Jacques Chirac et qui s'est finalisé par une question de confiance posée à l'Assemblée par le Premier ministre de l'époque, François Fillon - pendant la présidence de Nicolas Sarkozy.
Le résultat : 329 voix pour, 238 contre.
10 députés de la majorité se sont abstenus ou ont voté contre. L'opposition a voté contre.
Et huit députés non-inscrits, dont Nicolas Dupont-Aignan et François Bayrou, ont voté contre.
Parmi les réactions, explications de vote contre : "au service des américains", "pour la guerre", "contre l'Europe de la défense", "vous faites preuve d'atlantisme", "Guignol", des "contreparties" de commandements militaires jugées insuffisantes, l'inadaptation de la décision à un monde multipolaire...
Alors, vote facile ou difficile ? Aux résultats, c'est apparemment facile. Mais sur le fond ? Des débats mis en scène dans le cadre de l'opposition au gouvernement ou des vrais affrontements de fond ?
A vous de juger 😅

Eh bien, l’Union Européenne mène (et finance) des opérations militaires, et ceci dans le cadre du programme « Facilité européenne pour la paix ».
A ce jour (mars 2025), 12 missions civiles, 8 missions militaires et 2 missions civilo-militaires sont menées par l’UE.
Bon, au moment de créer le quizz, nous étions partis de chiffres anciens (6). Les gagnants sont donc ceux qui sont plus près de la bonne réponse (entre 8 et 10, selon que l’on compte ou non les missions civilo-militaires 😉)

Cette question n'était pas facile !

c’est grâce à la lecture du livre de Jenny Raflik Grenouilleau que nous avons, pour certains d’entre nous, découvert que la coopération en matière de nucléaire militaire avait commencé dès les années 50, par un projet porté par la France, l’Allemagne et l’Italie !
Alors, pour en savoir plus, lisez son « La IVe République et l’Alliance Atlantique ».

Eh bien, l’article 5 du Traité de Washington prévoit que, en cas d’attaque armée contre l’un des membres de l’Alliance, les autres mettent en œuvre « les mesures qu’ils jugent nécessaires »… (et l’article 6 précise la notion d’attaque armée…, qui a toute son importance à l’heure des conflits contemporains)
Côté Union Européenne, le traité de Lisbonne a introduit une clause de défense mutuelle qui prévoit qu’en cas d’agression armée sur le territoire de l’un des membres, les autres lui doivent aide et assistance « par tous les moyens en leur pouvoir »…
Alors, votre interprétation ?
La nôtre plaide plutôt en faveur de la force de l’accord européen… Mais nous pouvons en parler puisque votre avis est différent !

Eh non. Ce centre d'excellence est installé depuis 2007 à Vyskov, en Tchéquie.

Ses missions : élaborer des doctrines et des normes et développer des connaissances dans le but d'améliorer l'interopérabilité et les capacités dans le domaine de la défense CBRN.

Le JCBRN COE conseille l'OTAN, les pays parrains et d'autres organisations et institutions internationales et assure le retour d'expérience. Il s'attache également à former et à homologuer la Force opérationnelle de défense CBRN de la Force de réaction de l'OTAN.

Ah...

Eh bien "Strat'Com" c'est un peu tout cela à la fois... enfin, tout dépend ce que vous appelez "communication"...

A Shape, le commandement J10, ce sont les "Strategic Communications"... pour en savoir plus, vous pouvez visionner ce très court film (3mn15) :

Du très opérationnel donc.

De la guerre informationnelle... en tous cas de la défense informationnelle pour ce qui nous concerne.

Et c'est d'ailleurs pourquoi nous rendons un hommage particulièrement appuyé à Marie-Doha Besancenot, dont nous apprenons aujourd'hui (20 mars 2025) le départ de son poste à l'OTAN... un poste de "Diplomatie publique", mais dont les aspects de sécurité informationnelle, et de lutte contre les actions offensives dans ces domaines, n'échappaient à personne... De la "Strat'Com'" donc...

Et puis enfin, c'est aussi un centre d'expertise (peut-être auriez-vous voulu cocher plusieurs cases mais l'interface ne le permettait pas)...

Le COE (center of excellence) de l'OTAN "StratCom" est installé à Riga, en Lettonie. En première ligne, donc.

Eh non...
Le lycée international a été construit au sein du « SHAPE village », lui même construit sur la commune d’Hennemont, dans les Yvelines, pour accueillir les familles du QG européen de l’Alliance, tout proche.
Et pour renforcer les liens entre ces familles, le général Eisenhower demande du trésorier du SHAPE, l’amiral Guillaume Le Bigot, de construire une école dans ce village inauguré en 1951 (263 logements, 10 bâtiments).
Après le départ du SHAPE, à la suite du retrait de la France de l’organisation militaire intégrée, le lycée prendra sa dimension civile.
Pour en savoir plus : https://lycee-international-stgermain.com/presentation/histoire-du-lycee-international/

L’effectif d’AirCom est à ce jour d’environ 1.300 personnes…
Répartis sur 4 sites : un État major et trois centres d’opérations. Et naturellement un centre d’opérations déployable.
C’est beaucoup, c’est peu ?
À vous de juger 🤔🤗

Et pourtant ! L'OTAN a déjà engagé ses forces hors des territoires des pays de l'Alliance, et c'est une vieille histoire - et non un développement récent de ses activités.
Citons par exemple :
- en 1992, les opérations Allied Goodwill, qui ont permis d'envoyer en Russie et dans les pays de l'alors CEI des experts en aide humanitaire et en soutien médical, après l'effondrement du système soviétique;
- en 1992 également, une surveillance aérienne de la Méditerranée et en particulier du littoral nord-africain, après l'attentat de Lockerbie;
- de 2004 à 2011, les forces de l'OTAN ont mené des activités de formation et de soutien en Iraq;
- en 2005-2006, à la suite du tremblement de terre au Pakistan, l'OTAN a acheminé une importante aide humanitaire d'urgence
- en 2008 et 2009, les opérations Allied Provider, Allied Protector et Ocean Shield étaient consacrées à la lutte contre la piraterie dans le Golfe d'Aden et au large de la Corne de l'Afrique ;
- mais l'intervention la plus connue est celle en Afghanistan, après les attentats du 11 septembre 2001, avec les deux missions (FIAS puis Resolute Support), de 2003 à 2021.

Eh non...
Seule la France ne participe pas (à ce jour en tous cas) au Groupe des plans nucléaires de l’OTAN.
La France n’en a jamais fait partie d’ailleurs puisque le NPG a été créé en décembre 1966.
L’objet de ce groupe est de permettre un processus de consultation sur la doctrine nucléaire de l’OTAN.
C’est pourquoi, depuis 1979, tous les pays membres y participent, à la seule exception de la France.
Pour en savoir plus :
https://www.nato.int/cps/fr/natohq/topics_50069.htm

Là encore, c'est un site européen qui veille à la sécurité euro-atlantique, puisque MARCOM est implanté à Northwood, au nord de Londres.
Une base militaire britannique qui accueille également le Permanent Joint Headquarters, qui assure le commandement de toutes les opérations britanniques interarmées et multinationales.

Alors, si vous êtes juriste, votre réponse argumentée est la très bienvenue 😂
Car à notre avis, c’est une question compliquée.
Depuis 1985 et à la suite d’un référendum du territoire autonome, le Groenland s’est retiré de l’Union Européenne.
Mais les citoyens groenlandais sont aussi citoyens danois, et à ce titre et comme les citoyens d’autres pays et territoires autonomes, citoyens européens ! 😅
Donc, il nous semble que la réponse est « c’est compliqué »… mais parlons en !

Eh bien… contrairement à ce que les déclarations de Vladimir Poutine laissent entendre, l’OTAN a depuis longtemps engagé des actions concrètes de coopération avec la Russie. Et donc, à moins qu’il ne considère ses prédécesseurs comme des traîtres (ce qu’il a parfois « suggéré »), il y a eu une volonté bilatérale de coopération :
- dès 1991, avec la participation de la Russie au Conseil de Coopération Nord-Atlantique, puis au Partenariat pour la paix en 1994 et au Conseil de Partenariat Euro-Atlantique en 1997; et la signature de l’acte fondateur OTAN-Russie en 1997;
- la Russie a participé à la KFOR déployée au Kosovo, dirigée par l’OTAN;
- et elle avait installé une mission diplomatique à l’OTAN en 1998, tandis que l’OTAN ouvrait à Moscou un bureau d’information en 2001 et une mission militaire en 2002.

La coopération pratique avec la Russie a été suspendue après l’invasion de la Crimée en 2014.
Et, en octobre 2021, quelques mois avant la nouvelle invasion de l’Ukraine, la Russie a suspendu les travaux de sa mission diplomatique à l’OTAN et demandé à l’Alliance de suspendre sa mission diplomatique et de fermer son bureau d’information…

Le Comité militaire de l'Union européenne existe depuis 2001.

Et il est présidé par un Président permanent, dont les missions sont de planifier et exécuter les opérations menées dans le cadre de la politique de défense et de sécurité commune, de développer ces capacités, et de conseiller le Comité politique et de sécurité (COPS) sur les questions militaires.

Ce Président est désigné par le Comité militaire lui-même et nommé officiellement par le Conseil européen.

Et notre association est heureuse et fière de compter dans ses rangs le général Patrick de Rousiers, qui a assuré cette présidence de 2012 à 2015.

Beaucoup l'ignorent mais l'Union européenne mène en effet des opérations militaires.

Et l'EUMAM Ukraine est une mission d'assistance militaire (le "MAM" d'Eumam) aux forces ukrainiennes, qui vise à les entraîner sur le sol européen.

Et le matériel nécessaire est financé directement par les Etats membres ainsi que par le programme European Peace Facility / Facilité européenne pour la Paix

Ah... il ne faut pas se fier à l'intitulé qui est en effet trompeur...
- Il n'y a pas de Président du Conseil de l'Atlantique Nord car cette assemblée décide par consensus. Et c'est une des missions du Secrétaire général d'aider à aboutir à ce consensus.
- Par contre, il y a un Président de Comité militaire - qui est un militaire alors que le Secrétaire général est un civil.
- Et il a de multiples fonctions au sein de l'OTAN. Il préside de multiples comités et est notamment le premier porte parole de l'organisation.
Pour en savoir plus

https://www.nato.int/cps/fr/natohq/topics_50094.htm

Eh non...

En 1949, le siège de l'OTAN est installé à Londres (Belgrave Square).
Mais avec le développement de l'Alliance, il faut trouver de nouveaux locaux.
Et c'est à Paris que l'Alliance Atlantique installe son siège en avril 1952.
Tout d'abord au Palais de Chaillot (où il sera donc en 1955).

Et puis, à partir du 15 décembre 1959, c'est à la Porte Dauphine, dans un tout nouveau bâtiment que s'installent les équipes et les délégations de l'OTAN. Un millier de bureaux, treize salles de conférences...
Un bâtiment qui accueille aujourd'hui, et depuis 1968, l'Université Paris Dauphine- PSL.

Et pour les curieux, il est possible de retrouver, dans les bâtiments existants, des traces de l'Alliance Atlantique...
A commencer par la rose des vents qui décore encore les grilles de l'établissements, la devise de l'Alliance (Animus in consulendo liber) et l'Amphithéatre Raymond Aron, ancienne salle du Conseil.
Pour en savoir plus sur ce bâtiment : https://luteceduparisien.fr/2022/06/les-anciens-sieges-de-lotan-a-paris-concus-par-jacques-carlu/

C'est pourtant la Suède.

Et en effet, son adhésion a été un peu retardée en raison des atermoiements de la Turquie relatifs à la politique suédoise.

Eh non...

De 12 pays à sa création en 1949, l’Alliance compte aujourd’hui 32 membres.
Témoignage de son attractivité, n’est-ce pas ?

https://www.nato.int/cps/fr/natohq/topics_52044.htm

Africom, le commandement des forces américaines pour l’Afrique, est implanté à Stuttgart, en Allemagne.
Les troupes américaines basées en Europe ne sont donc pas toutes destinées à la défense de l’Europe. Et l’hypothèse - la rumeur - d’un retrait des forces américaines d’Europe doit prendre en compte cet aspect là 😇

Et non, la réponse était…
Américain, pour le Saceur
Et Français pour le Sact.
En tous cas depuis le retour de la France dans la structure militaire intégrée, en 2009 car de 2002, année de sa création à 2009, c’était un général américain.
Se sont succédés à cette responsabilité les généraux Stéphane Abrial, Jean-Paul Palomeros, Denis Mercier, André Lanata et Philippe Lavigne.
Depuis 2024, c’est l’amiral Pierre VANDIER.

NATO Secretary General Mark Rutte meets with Supreme Allied Commander Transformation Admiral Pierre Vandier

Curiosité des organisations ou cohérence ?

L'Agence européenne de défense est présidée par le/la Haut/e Représentant/e pour les Affaires étrangères et la politique de sécurité et de défense commune.

Et non par le Vice-Président de la Commission en charge de la Défense et de l'Espace.

Peut-être aussi parce que cette Vice-Présidence est toute récente (et d'ailleurs le site de l'agence expliquait, au moment de la rédaction de cette question, qu'elle était dirigée par la Haute Représentante, mais aussi que celui/celle-ci est aussi Vice-Président/e, ce qui n'est plus le cas...)

Bref, une petite illustration que, de la décision politique à la mise en oeuvre pratique, le diable se niche dans les détails !

Eh non, le « représentant permanent » de la France est un diplomate 👏🏻
Car, ne l’oublions pas, l’Alliance Atlantique est avant tout une organisation politique.
Pour l’anecdote, sachez que chaque délégation a le statut d’ambassade. Et que, par conséquent, il y a un petit bout de la terre de France dans les locaux de l’OTAN 😉
C’est S.E. David Cvach qui représente notre pays à ce poste.

Eh bien, c’est 10 jours. Ce qui correspond bien, en matière militaire, à la notion de « rapide » pour une organisation à mobiliser.
Pour une mobilisation immédiate, le terme choisi aurait certainement été différent… « immédiat » par exemple ?
Ou avez vous d’autres suggestions ? 🤗

Aïe, c’est une question plus que sensible… et peut être surtout en ce moment 😇…
Bon, formellement, la réponse était la première… mais elle peut évidemment être contestée.
Pourquoi la première ?
Eh bien la France a signé un accord militaire bilatéral avec la Grèce en 2021, prévoyant une assistance mutuelle en cas d’attaque par un pays tiers… ce qui a fortement déplu à la Turquie, au regard de différents territoriaux existants avec la Grèce…
Et sachant que l’article 5 prévoit que les pays signataires mettent en œuvre les moyens qu’ils jugent appropriés à la solidarité entre les pays de l’Alliance - sans en dire vraiment plus… cela n’apparaît pas, en tout cas formellement, bloquant pour la mise en œuvre de cet accord…

Ah, tout dépend sans doute d’où on se place.
Mais ainsi que l’exprime Christelle Calmels dans sa thèse passionnante « Influence in a military alliance - the case of France at NATO (2009-2019) », il semble que, dans un discours de 2019, le secrétaire général de l’OTAN d’alors, avait cité trois crises pour l’Alliance : Suez, le retrait français du commandement intégré, et la guerre d’Irak de 2003…
Leur point commun selon l’interlocuteur de Christelle qui citait ce discours : la 🇫🇷
Mais on pourrait peut être aussi considérer que c’étaient les 🇺🇸🤔
Mais faut-il toujours trouver un seul « coupable » aux crises ? 🤗

Eh bien, les relations entre l’OTAN et l’Ukraine sont déjà anciennes…
Car dès son indépendance, l’Ukraine a rejoint le Conseil de coopération Nord-Atlantique en 1991, puis le partenariat pour la paix en 1994.
Bien entendu, les relations se sont approfondies à partir de 2014, lorsque la Russie a annexé illégalement la Crimée.

Ah, encore un piège...

Car ces trois réponses étaient crédibles… et vraies, pour tout ou partie 😈
À Fontainebleau ?
Il est vrai que la ville impériale accueillait depuis 1948, en son château, le quartier général de l’organisation de défense de l’Union Occidentale : une structure créée en 1948 en réponse à une demande américaine de plus grande coopération européenne…
Mais après la création de l’OTAN en 1949, l’Union occidentale transféra ses responsabilités de défense à l’alliance, et les fonctions de quartier général au NATO - Supreme Headquarters Allied Powers Europe (SHAPE), qui allait s’installer, à sa création en 1951, à l’hôtel Astoria, sur les Champs Elysées.
Mais la place manquait et de nouveaux bâtiments furent construits en trois mois à Rocquencourt, dans les Yvelines. Et c’est le 2 avril 1951 que fut inauguré le QG du SHAPE… des bâtiments qui furent complètes très vite dans les alentours pour accueillir les personnels, les forces et leurs familles.
Alors, à sa création, la réponse était donc « Paris » 😉🤗
Pour en savoir plus : https://www.nato.int/cps/fr/natohq/declassified_160672.htm

Eh bien, encore un piège…
Car SACEUR n’est pas une organisation mais une personne ! Qui dirige l’ACO (Allied Command Operations), depuis le SHAPE, le quartier général des forces alliées en Europe….
Voilà pour notre question que vous auriez pu dénoncer en commentaire 😂 car elle concernait en fait l’ACO et non le SACEUR… mais si nous vous avions interrogés sur ACO, auriez-vous su de quoi nous parlions ? Alors que SACEUR…

Alors, SACEUR est américain (à ce jour en tous cas…). C’est le général Chris Cavoli (qui commande également les forces américaines en Europe).
Son adjoint à l’ACO, le DSACEUR, est européen. Européen mais membre d’un pays qui n’est pas dans l’Union Européenne puisqu’il est britannique. C’est l’amiral Keith Blount.
Le chef d’état-major est allemand, le général Markus Laubenthal.
La réponse était donc la première…

Mais le 4e dans l’ordre protocolaire, adjoint au chef d’état-major, est français : le général Hubert Cottereau.
Ceux qui ont donc répondu par la 2e réponse n’étaient pas si loin ! 👍

r en savoir plus : https://shape.nato.int/about/leadership-staff/command-group

Et non, la réponse était 4 !
L'Autriche, Chypre, l'Irlande et Malte.
Pour l'Autriche, l'Irlande et Malte, ces pays ont adopté une politique étrangère de neutralité... mais leur adhésion à l'Union européenne a réduit ce champ aux aspects purement militaires.
Source de l'illustration : OTAN

Eh bien, la bonne réponse était 1947 !
Et c'est une des très nombreuses pépites que l'on trouve dans la thèse de Christelle Calmels... car même si celle-ci est consacrée à une période beaucoup plus récente, elle trouve ses origines dans les années précédentes.
Cette phrase a donc été écrite par le secrétaire général du ministère des affaires étrangères, Jean Chauvel, au représentant permanent français au Conseil de sécurité des Nations Unies, Alexandre Parodi.

Ah, pas simple le fonctionnement de ces organisations... surtout lorsque cela concerne (au moins) deux ministères...
Mais puisqu'il faut décider qui pilote au quotidien, il en faut un... ou plutôt une, puisqu'il s'agit de la DGRIS, au ministère des Armées - au titre du pilotage des représentations de défense.
Mais bien entendu, la coordination est permanente avec les services du ministère des affaires étrangères !

Eh bien, et c’est sans doute mal connu, mais la création, en 1996, de YATA International est une initiative des jeunes des associations membres de l’ Atlantic Treaty Association.
A l’occasion des Days 1996 - le Danish Atlantic Youth Seminar- sur la base d’Aalborg, les jeunes participants ont proposé la création d’une association les regroupant.
Le représentant français faisait partie de ces précurseurs (le récit en photo ci-joint).
Et l’ATA actera la création de YATA a l’occasion de son assemblée générale réunie à Rome, quelques mois plus tard.

Eh non... Mais là encore, un petit piège… avec tous ces chiffres, c’est facile 😈

L’Otan est financée selon une clé de répartition, qui a d’ailleurs été recalculée avec les deux adhésions de la Suède et de la Finlande.
Voici les quote-parts des pays principaux contributeurs :
- Etats-Unis : 15,88
- Allemagne : 15,88
- Royaume Uni : 10,96
- France : 10,19
- Italie : 8,53
- Canada : 6,68
…
Pour en savoir plus : https://www.nato.int/cps/fr/natohq/topics_67655.htm

La question de la conscription se pose à nouveau avec l’actualité internationale, et ce n’est pas simple.
Car le recrutement est une chose… il y a aussi l’encadrement, la formation, l’équipement, l’entraînement…
En tout cas, en ce qui concerne nos appelés français, et si la décision a été prise par Jacques Chirac en 1996 et la loi votée en 1997, les derniers appelés quitteront les armées fin 2001, avec une « libération anticipée », et alors que la période de transition devait s’achever fin 2002.